PRIORITE : Accélérer la transformation de la filière vers le 4.0 dans une industrie déjà fortement automatisée et robotisée
Le contexte et les objectifs
La diffusion de l’électronique s’accélère dans un monde toujours plus numérisé et connecté à des services. Cette évolution se traduit par une augmentation du mix produit et une variabilité des volumes qui touchent en particulier la chaine d’approvisionnement et les activités de conception et de production. Pour relever les défis de compétitivité, de réactivité et de flexibilité induits par cette évolution de la demande, la filière doit accélérer sa transformation vers l’industrie du futur et intégrer les leviers de l’industrie 4.0.
L’objectif final de l’industrie 4.0 est bien d’accroitre encore la flexibilité de l’outil de production tout en conservant une capacité élevée et des coûts compétitifs. L’industrie électronique est déjà très avancée en termes d’automatisation et de robotisation, aussi bien pour la microélectronique que pour l’assemblage. Il nous faut maintenant faire un pas de plus vers la digitalisation, la cobotique par de l’innovation, de l’assistance aux opérateurs et en créant des avantages logistiques ; tout ceci en mettant en oeuvre les leviers maintenant disponibles tels que le big data, l’Intelligence Artificielle pour une gestion améliorée et intelligente des flux. La filière électronique, en ligne avec l’objectif de l’industrie du futur est donc en mesure d’aider les autres filières industrielles
L’ambition est de positionner la filière d’assemblage électronique française à la pointe de l’industrie 4.0. Il s’appuie sur la coopération entre les principaux industriels de la production électronique en France qui font le choix de coopérer et d’accélérer ensemble leurs projets d’innovation pour intégrer les leviers de l’industrie 4.0 dans leurs usines.
Optimisation de la supply chain
Il s’agit ici de développer le dialogue et fluidifier la transmission de l’information entre les acteurs de la supply chain du secteur électronique. La filière doit pouvoir livrer de manière fluide et ne pas perturber l’industrie par de potentielles ruptures d’approvisionnements.
Création d’une task force environnementale
Les missions de cette task force consistent, au-delà de la veille sur les matériaux et substances susceptibles de faire l’objet de procédures d’interdiction ou de restriction, à coordonner les réponses de la filière face à ces évolutions du cadre réglementaire Cela couvre les procédures de déclaration de certaines substances, la réalisation d’éventuels dossiers d’exemption le cas échéant ou le développement de solutions de substitution engageant l’ensemble des parties prenantes de la filière.