Stages-secondes-2025

Séquence d’observation en milieu professionnel :

une opportunité stratégique pour

la Filière Électronique

 

Stages-secondes-2025

 

Du 17 au 28 juin 2024, les élèves de seconde ont participé à une séquence d’observation en milieu professionnel obligatoire. Une initiative visant à renforcer le lien entre l’école et les employeurs. Les entreprises de la filière des industries électroniques de France ont répondu en nombre, accueillant des centaines de stagiaires et mettant en avant leurs métiers.

Cette mobilisation des entreprises électroniques s’inscrit dans une démarche stratégique pour attirer et former les talents de demain.


Un investissement dans l’avenir de la filière

L’accueil de stagiaires de seconde représente une opportunité unique pour les entreprises de notre secteur.

En ouvrant nos portes, nous permettons aux jeunes de découvrir les réalités de nos métiers et de susciter des vocations. Cet engagement ne se limite pas à une simple action de communication ; il s’agit d’un investissement stratégique dans le développement de nos futurs collaborateurs.


Renforcer l’attractivité de nos métiers

Les industries électroniques souffrent souvent d’un déficit d’image auprès du grand public et des jeunes en particulier.

Cette séquence d’observation permet de pallier ce manque de visibilité. En offrant aux élèves une immersion dans nos environnements de travail, nous leur donnons une vision concrète et positive des opportunités que notre secteur peut offrir.


Des stages enrichissants et concrets

Les entreprises de la filière ont proposé des stages diversifiés, permettant aux élèves de découvrir des métiers variés : de la conception de circuits imprimés à la gestion de projets technologiques. Les stagiaires ont pu observer les processus de production, participer à des réunions d’équipe, et même réaliser des mini-projets.

Cette immersion leur a permis de comprendre les enjeux de notre secteur et de se projeter dans une carrière au sein de nos entreprises.


Une expérience mutuellement bénéfique

Pour les entreprises, accueillir des stagiaires est également bénéfique.

Cela nous permet de repenser nos pratiques d’accueil et de formation des jeunes talents. L’enthousiasme et la curiosité des élèves apportent un regard neuf sur nos méthodes et nos projets. Certains responsables ont même souligné l’apport d’idées innovantes grâce à cette initiative.


Une stratégie de pérennisation et d’expansion

Face au succès de cette première édition, il est crucial de pérenniser et d’élargir cette initiative. Nous devons continuer à développer ces collaborations pour offrir aux jeunes une orientation précise et pertinente, tout en dynamisant les relations entre l’école et le monde professionnel.

En soutenant activement cette démarche, nous contribuons non seulement à l’avenir de notre filière, mais aussi à la création de passerelles solides entre la formation académique et les besoins de nos entreprises.


Conclusion

Cette séquence d’observation en milieu professionnel représente une opportunité stratégique pour les industries électroniques.

En investissant dans l’accueil de stagiaires, nous renforçons l’attractivité de nos métiers et préparons les talents de demain. Les entreprises de notre secteur ont un rôle central à jouer dans la formation des jeunes et la pérennité de notre économie.

Continuons à ouvrir nos portes et à partager notre savoir-faire pour construire ensemble un avenir prospère et innovant.

L’engagement des entreprises de la filière des industries électroniques dans cette initiative est un pari gagnant pour tous. En attirant les jeunes talents et en leur offrant des perspectives claires, nous assurons notre développement futur et contribuons à la vitalité de l’économie française.

Un grand merci et un grand bravo à toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs qui ont coaché et entouré ces stagiaires !

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Visuel CSF GI2024


GI2024 :
Bilan globalement positif
pour le CSF Industrie Électronique

 

Stand CSF Industrie Electronique GI2024

 

Paris, le 11 avril 2024 : Le CSF Industrie Électronique, entouré de ses partenaires historique, ACSIEL Alliance Electronique, le SNESE et le SPDEI, a affirmé sa présence à l’édition 2024 du salon Global Industrie, réitérant ainsi son engagement envers les principaux acteurs de la filière électronique.

Jean-François MAIRE et Eric BURNOTTE - SNESE @ GI2024

Jean-François MAIRE et Eric BURNOTTE – SNESE @ GI2024

 

Thomas LOOS et Sandrine BEAUFILS - #ACSIEL @GI2024

Thomas LOOS et Sandrine BEAUFILS – #ACSIEL @GI2024

 

L’édition de cette année a connu une augmentation du nombre de visiteurs et d’exposants, consolidant le succès de la formule « Village Électronique », unanimement saluée pour sa capacité à fédérer une diversité d’entreprises, des sous-traitants traditionnels aux fabricants et distributeurs de composants et équipements industriels.

Au cœur dynamique du village, animé par le CSF, plus de cinquante entreprises ont partagé et échangé leurs expertises, témoignant ainsi de la vitalité et de l’innovation prédominantes dans le secteur. Malgré les incertitudes et les défis persistants sur certains marchés en début d’année, l’atmosphère était résolument optimiste, anticipant une reprise robuste pour le second semestre. Cette perspective encourageante est soutenue par les résultats positifs de 2023 et promet d’être favorable pour 2024, soulignant une fois de plus l’importance vitale de l’électronique dans les industries en quête d’innovation, de performance énergétique, de réactivité et de connectivité.

Notons la présence importance du monde de l’enseignement à travers des professeurs, des inspecteurs académiques et surtout de jeunes dans les allées du village à la recherche d’information, de stages ou de contrats d’apprentissage. Preuve du regain d’intérêt pour notre filière, mais beaucoup reste à faire et nous devons plus que jamais nous mobiliser autour de l’attractivité des métiers de l’électronique.

 

Temps fort de ce « Village Électronique » : le désormais traditionnel concours de brasage manuel organisé par l’IPC en coopération avec l’IFTEC. Concours au cours duquel les femmes de l’électronique ont particulièrement brillé, tant par leur présence que par leur dextérité. Elles remportent, en effet, les trois premières places et le prix par équipe du SNESE.

Remise des prix IPC GI2024

Remise des prix IPC GI2024

 

Moment particulièrement important de GI2024 : le passage de témoin, en présence de Roland Lescure, ministre de l’Industrie, par Frédérique Le Grevès, présidente du CSF et présidente de STMicroelectronics, de son rôle de marraine d’IndustriELLES à Catherine McGregor, PDG d’Engie. Elle a souligné l’importance de poursuivre le soutien et le développement de projets favorisant une participation accrue des femmes dans le secteur, tout en présentant un bilan fort honorable pour 2023-2024 et de beaux succès déjà obtenus.

 

Le CSF Industrie Électronique reste ainsi au centre des projets de transition écologique, contribuant quotidiennement à l’émergence de nouvelles solutions pour économiser l’énergie, « verdir » l’industrie, et améliorer la mobilité et la sécurité.

À travers son engagement dans de multiples projets notamment celui d’une réflexion sur une fédération de l’électronique, il joue un rôle crucial dans les efforts de réindustrialisation et de renforcement de la souveraineté nationale, démontrant l’impact significatif des systèmes électroniques avancés sur les filières aval.

 

TRANSMISSION POUR DIFFUSION

Une nouvelle ambition pour fédérer l’Industrie Électronique Nationale


Paris, le 16 janvier 2024 : Les organisations professionnelles ACSIEL, EMBEDDED France, SNESE, et SPDEI annoncent une initiative, en coordination avec les acteurs économiques regroupés dans le Comité Stratégique de Filière (CSF), destinée à fédérer et à renforcer l’ensemble de la filière de l’industrie électronique nationale dans un environnement complexe.

Face aux défis mondiaux et aux évolutions technologiques rapides, il est essentiel pour la France de conserver une position de leader dans le secteur de l’électronique et des domaines qui lui sont liés (Composants, cartes, logiciels embarqués, équipements).

L’environnement complexe de l’industrie électronique

L’industrie électronique et ses différentes composantes (composants, cartes, logiciels embarqués, équipements) sont actuellement confrontées à un ensemble de défis communs qui ont conduit à l’idée de cette initiative.

Parmi ces défis, nous pouvons souligner :

> Un fort accroissement de la demande de produits électroniques et de systèmes embarqués qui sont des solutions pour répondre aux deux grands enjeux sociétaux que sont la transformation digitale et à la transition énergétique. Cette augmentation crée des pressions sur les capacités de production.

> Un besoin important en recherche et développement pour rester à la pointe de l’innovation dans un contexte mondial en constante évolution (systèmes cyber-physiques, intelligence artificielle et cybersécurité embarquées, edge-computing et continuité digitale, …).

> Une chaîne d’approvisionnement mondiale complexe qui demande un travail de coordination avec les filières aval afin d’équilibrer l’offre et la demande.

> Des tensions géopolitiques créant de l’incertitude : les restrictions américaines à l’export, les relations entre la Chine et Taiwan, ainsi que la guerre russo-ukrainienne et le conflit Israélo- palestinien, ont créé un climat d’incertitude dans l’industrie électronique mondiale et un manque de visibilité.

> Des chaînes d’approvisionnement amont confrontées à des défis majeurs en termes de disponibilité de matières premières, d’équipements et de composants essentiels.

> Un besoin croissant d’augmenter l’attractivité de la filière afin de pourvoir les postes ouverts (18 000 sur les 3 prochaines années uniquement sur le domaine des composants et plusieurs dizaines de milliers pour les logiciels embarqués et solutions applicatives) et travailler avec le monde académique pour développer les compétences.

 

Pour piloter ce projet, les organisations professionnelles ACSIEL Alliance Electronique, EMBEDDED France, SNESE, et SPDEI, ont décidé de nommer Alain Gorrec, actuel Président du SPDEI, responsable du projet.

Alain Gorrec, 64 ans, est ingénieur de l’INSA de Lyon avec une formation complémentaire à l’ESSEC. Il a accompli toute sa carrière dans l’industrie Electronique à des postes de direction générale de PME

Française, d’un groupe international de distribution de composants électroniques, d’entrepreneur par la reprise d’une PME spécialisée dans la fourniture de produits et services adressés à l’industrie ferroviaire.

En collaboration avec Frédérique LE GREVES, Présidente du CSF, le responsable du projet aura pour principales missions, pour l’année 2024, d’établir les contacts nécessaires avec l’ensemble de l’écosystème de l’industrie électronique, y compris les filières amont et aval et d’effectuer l’ensemble des démarches et actions indispensables au succès de cette initiative.

La filière électronique française en chiffres

 La filière électronique française représente un pilier économique essentiel du pays, avec un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros, dont 4 milliards d’euros sont générés à l’export, 5 milliards d’euros dans l’assemblage électronique, 3 milliards d’euros dans la connectique, les composants passifs et les PCB, et 3 milliards d’euros dans les logiciels embarqués, la distribution et les équipements.

Cette industrie mobilise 8 000 chercheurs dans les organismes de recherche publics, génère 170 000 emplois indirects et 80 000 emplois directs.


TRANSMISSION POUR DIFFUSION

 

Contact presse

Léna Derudder
lacroix@looksharp.fr Tél. : +33 6 12 83 31 66

Dans le cadre de l’EDEC Electronique et Photonique, le CSF Industries électroniques a réalisé en collaboration avec la DGEFP, l’OPCO 2I et l’UIMM une étude confiée au cabinet Kyu publiée en décembre 2020 qui a fait l’objet d’un complément d’étude en mai 2021. Cette étude prospective dresse un état des lieux de la filière en matière d’emploi, évalue les besoins en recrutement en fonction de la typologie des entreprises et identifie les compétences attendues par celles-ci dans les 3 à 5 prochaines années. Elle analyse également l’offre de formation initiale au regard des compétences attendues et des tensions métiers.

 Cette cartographie dynamique récemment actualisée permet de géolocaliser sur le territoire ces formations.

 Cliquez ici pour accéder à la cartographie

 

L’étude a notamment permis de montrer qu’il y a environ 30 000 étudiants dans les filières électroniques dont 24 000 en dernière année de formation diplômante (BacPro, BTS, DUT) et 6 000 en dernière année de l’enseignement supérieur (licence, master, ingénieurs) répartis sur environ 250 diplômes.

 

Cette étude révèle enfin que la filière industrie électronique est créatrice d’emploi puisque près de 18 000 créations de postes sont possibles sur les métiers de l’électronique dans les 3 prochaines années dans de multiples secteurs d’activité avals, en dehors des besoins en recrutement liés au turn-over et aux départs en retraite. En complément 3000 créations de postes sont envisagées au sein même de la filière.

Il apparait que les 3 principaux métiers recherchés dans l’électronique sont ingénieur hardware, technicien en électronique et opérateur de production.

L’attractivité fait partie des principaux enjeux vis-à-vis de la formation initiale en électronique nécessitant l’adaptation de l’offre de formation. Un programme de communication sur les métiers de l’électronique auprès des jeunes des collèges et lycées démarrera prochainement, l’objectif étant un déploiement national et régional.

Par ailleurs, le CSF Industries Electroniques a mené une seconde étude dans le cadre de l’EDEC, confiée au cabinet MASER, visant à  accompagner les évolutions de compétences par une ingénierie de formation innovante et un renforcement de la coopération de la filière avec les acteurs de la formation professionnelle. Elle conclut à la nécessité d’une structuration pédagogique et à la création de ressources d’auto-formations,  au développement d’une nouvelle offre de formation continue, à la création d’une plateforme collaborative de mise en relation apprenants/organismes de formation et industriels et à la création d’une image attractive de la filière.

 

Le CSF poursuivra son ambition pour la promotion et la mise en œuvre des différents actions identifiées

Dans un contexte très concurrentiel et une chaine de valeur industrielle extrêmement dense, la Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication a conduit avec le concours du CSF Industries électroniques une étude visant à valoriser et définir le meilleur positionnement de la filière électronique française au regard des besoins des donneurs d’ordres de la filière électrique.

Pour rappel, les fabricants de composants électroniques et les sous-traitants électroniques français (EMS) définissent, implantent et commercialisent auprès des donneurs d’ordres des filières de l’électricité une offre large de solutions en composants, capteurs, cartes et systèmes électroniques, en direct ou via la distribution.

Cette étude s’est appuyée sur de nombreuses ressources dont le recueil d’analyses d’experts, représentant la chaine de valeur présente sur le territoire français (fabricants de composants électroniques, sous-traitants, distributeurs et donneurs d’ordres de la filière électrique) pour faire émerger les principaux enjeux pour l’avenir de la filière ainsi que de nombreuses recommandations.

Elle a également conduit à la réalisation d’une cartographie qui permettra aux donneurs d’ordre de la filière électrique et plus largement des autres filières aval d’accéder rapidement et simplement à l’offre électronique française représentée par la profession. Elle sera un instrument majeur pour faciliter le développement de partenariats entre les acteurs industriels sur notre territoire.

La cartographie interactive est consultable sous ce lien.

Retrouvez également le rapport complet ainsi que le document de synthèse regroupant les principaux enseignements.